LES CHERPINES, DE LOIN LE PLUS GRAND DES NOUVEAUX QUARTIERS
DANS LE CANTON DE GENÈVE.
Le périmètre du grand projet des Cherpines s’étend sur 58 ha, partagé entre Confignon et Plan-les-Ouates, sur des terres agricoles déclassées en 2010. Le projet comprend les secteurs Rolliet (1000 logements), Cherpines (2'700 logements), un grand centre sportif et culturel, une école secondaire II et la zone industrielle l’Ecoparc des Cherpines.
Il accueillera environ 10'000 habitants, 2'500 emplois,1'400 étudiants et 200 collaborateurs-enseignants.
Le périmètre est situé dans un lieu enclavé entre l’autoroute, l’Aire, la zone villas des Verjus et les zones industrielles ZIPLO et l’Ecoparc des Cherpines.
La construction de cet ensemble engage l’avenir de Confignon pour des décennies.
Lancement d’un référendum communal sur le PLQ des Cherpines par un collectif d’associations citoyennes et de partis politiques, unis autour d’un enjeu majeur et non partisan : la défense de la qualité de vie, de l’environnement et de l’avenir financier de Confignon.
Référendum communal CONTRE le préavis favorable du Conseil Municipal de la commune de Confignon relatif au projet de plan localisé de quartier des Cherpines (PLQ d’ensemble 30 087).
Pour obtenir l’amélioration du projet des Cherpines, les associations Cherpines Autrement, Association Sauvegarde de Confignon et environs (ASC), Sauvegarde Genève, soutenues par l’Association Nature et Patrimoine du Val d’Aire (ANPVA) et l’Association qualité de vie Bernex et Confignon (ASBEC), ainsi que les partis PLR - les Libéraux-Radicaux de Confignon et Demain Confignon lancent un référendum communal. La date butoir de récolte des signatures est le 16 juin 2025.
Le Conseil Municipal a voté le 15 avril 2025 un préavis favorable pour le PLQ d’ensemble des Cherpines à une courte majorité d’une seule voix, 9 pour, 8 contre et 1 abstention, tout en y associant 15 conditions, démontrant une grande inquiétude de la part de nos élus envers le projet.
Or ces conditions ne sont malheureusement nullement contraignantes pour l’État.
Le projet des Cherpines fera plus que doubler la population actuelle de Confignon et endettera la commune de manière déraisonnable avec une forte probabilité d’augmentation du centime additionnel.
La construction de Cressy, pourtant quatre fois plus petit en nombre de logements, montre que le financement des équipements obligatoires peut endetter une commune pour des décennies, puisqu’une dette de 12 millions reste encore à effacer après 25 ans.
Sur le PLQ d’ensemble des Cherpines, beaucoup trop d’interrogations subsistent encore concernant le financement, la densité, l’environnement et la mobilité. Il n’est pas abouti.
C’est pourquoi s’opposer est aujourd’hui une nécessité afin d’obtenir un écoquartier conforme à la votation cantonale de modification de zone de 2011, respectant l’environnement de l’Aire et avec un financement assuré n’endettant pas Confignon pour des décennies.
En résumé,ce référendum est nécessaire pour ne pas signer un chèque en blanc pour l’avenir.
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L’ASBEC ne s’oppose pas à la construction de logements.
Mais elle refuse que cela se fasse au détriment de la qualité de vie des habitant·es, qu’ils soient déjà là ou qu’ils s’installent demain.
Le développement économique poursuivi par les autorités cantonales inquiète.
La stratégie actuelle, centrée sur l’implantation de multinationales – par nature volatiles – manque de vision à long terme. L’ASBEC et les associations partenaires plaident au contraire pour un développement économique endogène, reposant sur les PME locales de Genève et du Grand Genève.
Le développement économique doit se faire des deux côtés de la frontière.
Une dépendance excessive à la main-d’œuvre extérieure.
Genève ne couvre qu’environ deux tiers des emplois disponibles avec sa propre population active (237 000 actifs pour 357 000 emplois).
Concrètement, cela signifie que notre canton dépend fortement du reste du Grand Genève – voire au-delà – pour fonctionner au quotidien.
Nous demandons :
un nouveau Plan localisé de quartier (PLQ), à échelle humaine ;
un projet respectueux de l’environnement, qui ne mise pas tout sur la voiture ;
d’être pleinement associés à la réflexion.
L’Office de l’urbanisme refuse depuis des années tout dialogue avec les associations, préférant l’épreuve de force. Qu’il en soit ainsi : le projet sera tranché dans les urnes.
Les associations sont déterminées à se faire entendre.