Dysfonctionnements du réseau TPG

Le parcours du combattant à Bernex

On a beaucoup parlé des innombrables problèmes posés par l’absurde nouveau réseau des TPG au centre-ville. 

On oublie parfois que les habitants des communes en souffre aussi. En voici le témoignage pour habitants de Bernex et Confignon

 

Interface au P+R de Bernex

Contrairement à ce que disent les responsables cantonaux, le tram 14 n’arrive pas jusqu’à Bernex. Il s’arrête avant, bien avant !  Pour atteindre Bernex, c’est le parcours du combattant ! 

 

Récit (12 janvier 2012)

Lorsque vous descendez du tram 14 au terminus du P+R de Bernex  – au milieu de nul part –  il n’y a bien sûr  aucune correspondance ni aucune indication (visiblement le système est prévu uniquement pour les captifs). Cela serait trop facile. Les arrêts sont complètement éclatés, sans information, bien sûr.

 

L’arrêt pour Bernex se trouve à 300m à pied, l’usager doit traverser deux voies de circulation. Le parcours, non balisé, est conçu non pour les piétons, comme un naïf pourrait l’imaginer, mais contre eux. En effet, après avoir traversé une première voie de circulation. l’infortuné bipède et accessoirement  usager des TPG doit emprunter sur une centaine de mètres….la piste cyclable en pente qui conduit au sous-voie de la route de Chancy. Le lieu – entièrement recouvert de graffitis – est particulièrement glauque le soir et procure un sentiment d’insécurité évident (sauf apparemment pour le DCTI). Pourquoi ne sont-t-il pas recouverts?

Pour remonter, il y a une amélioration, les piétons “bénéficient” d’un vague trottoir de 1m de large (par contre 3 mètres pour les cyclistes, heureusement absents en hiver). Essayez de faire circuler 60 à 70 personnes en fil indienne.

 

Ensuite, l’usager doit traverser un axe routier très dangereux – c’est la rencontre entre la route de Chancy et la sortie de l’autoroute – réglé par un feu tricolore, sur demande pour les piétons. Tous n’ont pas la patience d’attendre le long passage au vert. Même  si vous respectez le feu vert piéton vous n’êtes pas sorti d’affaire. En effet, certains automobilistes passent au rouge, à vitesse élevée. Le soussigné failli se faire écraser en traversant ce passage piéton au vert. De plus le temps de traversée ne permet pas à tous les usagers de franchir l’obstacle durant le feu vert. Les casse-cous se lancent quand même...

 

Ensuite, l’usager doit longer sur 150m le P+R, situé en contrebas.

Ouf, se dit l’usager qui croit être arrivé à bon port. Mais non, l’arrêt ne bénéficie, bien sûr, ni de bancs ni n’abri, on se retrouve coincé sur un trottoir étroit entre une voie de circulation et un talus, un mètre de dénivelé tout de même. Bien sûr, sans barrière. Celle-ci s’arrête juste avant l’arrêt.

 

Si vous décidiez de continuer à pied, pas de chance le trottoir est interrompu, ou au choix pas terminé, sur 20 mètres, il vous reste à emprunter la route avec des véhicules dans le dos qui ne s’attendent pas à trouver des piétons à cet endroit ou à marcher sur des galets très inconfortables.

Et en plus, on nous dit que que ce gymkhana va durer encore trois ans…

 

La desserte du village de Bernex

Les bus sont nombreux (K, L, 42 et 47) mais très mal répartis dans l’horaire. Il n’est pas rare de voir passer 3 bus en l’espace d’une minute puis plus rien pendant 15 minutes.

La navette, la ligne 47, est assez fréquente la journée, mais malheureusement exploitée par un sous-traitant – la société Globe – peu sensible à la notion de service public.

En effet, le conducteur n’attend pas toujours que tous les usagers soient montés à bord. C’est particulièrement incompréhensible le soir alors qu’il faut attendre dans le froid, sans banc ni abri, bien sûr.

 

Dans l’autre sens, le bus est stupidement  bloqué au feu rouge alors qu’il bénéficie d’une voie réservée. Pour le piéton il lui reste environ 100m à franchir, attention danger! En effet, 99% des usagers traversent au rouge craignant de voir partir le tram sous leur nez. Le passage au vert étant, bien sûr, très long.

 

L’incertitude liée à la rupture de charge entre la navette et le tram et les éventuels blocages Bel-Air oblige l’usager à prendre une réserve de 15 minutes sous peine de manquer son train. En effet, le temps de parcours Bernex - Cornavin peut passer de 30 à 45 minutes, soit le même que celui du bus 19 lors des travaux de la route de Chancy: navette ou bus défaillants et/ou “onde rouge” pour le tram qui reste bloqué à l’un ou l’autre feu rouge, parfois pour laisser passer 3 véhicules, avec une personne à bord.

 

Pour Confignon c’est guère mieux, les arrêts sont éclatés sur la Croisée-de-Confignon

 

Dysfonctionnements : le point de vue de la CITRAP (mars 2012)

Dysfonctionnement de la ligne 14 à la Croisée de Confignon : le point de vue de la CITRAP
CITRAP Interface ligne14 à Confignon.pdf
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