De nombreux arbres abattus ne sont pas remplacés
À la suite d’un examen ciblé, la Cour des comptes estime que les ressources allouées à la question des arbres ne sont pas à la hauteur des ambitions du Canton. (…)
Des exceptions devenues la règle
Chaque arbre coupé doit en théorie être remplacé. La règle comprend toutefois des exceptions. Dans le cadre d’un projet de construction, si la compensation en nature n’est pas possible, une contribution financière est demandée. Celle-ci sera utilisée pour soutenir d’autres plantations. Pour les autres types d’abattages, la consigne est moins stricte. Un arbre abattu pour «mettre en valeur» d’autres spécimens ou jugé «peu important» peut «exceptionnellement» ne pas être remplacé.
Mais ce qui devait rester une exception semble être devenu la règle, observe François Paychère, magistrat à la Cour des Comptes qui a réalisé l’examen. En 2018, 60% des arbres abattus dans le cadre d’autorisation non liées à un projet de construction n’ont pas été remplacés.
Autre problème soulevé par l’organe de contrôle: la qualité des nouvelles plantations. Les conditions pour permettre à un nouvel arbre de se développer correctement ne sont pas toujours remplies, en particulière en milieu urbain. Les spécimens replantés n’offrent ainsi pas les mêmes avantages en termes environnementaux que les arbres abattus.
Source : Tribune de Genève du 19 novembre 2020
Le rôle de Bernex
Le nombre d'arbres autorisés à lattage sur la commune de Bernex est 1043 avec 253 autorisations d'abattages.
Si l'on extrapole les chiffres globaux du rapport de la Cour des comptes cela signifie qu'à Bernex 600 arbres n'auraient pas été remplacés